Dans une étourdissante décontraction
la plume déshabille le paysage
de son habit de lumière
faisant scintiller sa noirceur.
île de mots…
Dans une étourdissante décontraction
la plume déshabille le paysage
de son habit de lumière
faisant scintiller sa noirceur.
On passe sa vie à chercher un chemin, celui qui ne nous mène pas directement à la mort, le petit sentier de traverse où l’on pourra aimer, rire, pleurer, briser quelques illusions aliénantes,
on passe sa vie sur une route pleine de brouillard avec quelques éclaircies joyeuses, ces moments rares où l’on se sent exister, ces joyeux instants où notre regard porte loin, si proche du bonheur
on passe sa vie à hésiter devant les bifurcations, sauf ceux qui croient qu’il n’y a qu’un seul chemin, le bon, alors que tous les chemins valent par le sens qu’on leur donne, quelque soit le choix, même l’évidence, reste à construire son propre itinéraire, celui qui nous permet de garder notre sourire en plein milieu de l’hiver.
d’après le photoblog A day in a librarian’s life, inspiré de la photo on the road and the winter coming
Arroser ses fleurs et penser aux cadeaux, regarder les gouttes qui en pluie réjouissent les plantes, on dirait presque qu’elles sourient, avec ses feuilles qui se déplient d’aise, arroser et regarder s’écouler les tracas, ceux qu’on avaient eu du mal à oublier sur le chemin du retour, espérer secrètement que l’arroseur de stress sera un jour arroser à son tour.
(série quotidien)
S’asseoir autour
rire, bavarder, boire sans penser à demain
s’asseoir devant
compter, classer, lire sérieusement en pensant à demain
s’asseoir autour
manger, s’enivrer, faire durer en se souvenant d’hier
Tout poser dessus pour se soulager
et quand la table est vide, la vie semble absente
cherchant son âme.
(série Quotidien)
je souris au baiser délicat du nuage
blancheur sereine
insensible aux caprices du vent.