Il y a des moments où la vie devient aquarelle
petits instants où le monde se liquéfie
le vil s’écoule
et la beauté des silhouettes jaillit
plus légère qu’un poisson de lune
inspiré de la galerie de martineb, d’après la photo mademoiselle
île de mots…
Il y a des moments où la vie devient aquarelle
petits instants où le monde se liquéfie
le vil s’écoule
et la beauté des silhouettes jaillit
plus légère qu’un poisson de lune
inspiré de la galerie de martineb, d’après la photo mademoiselle
Mon âme flou se superpose, se mélange, se liquéfie,
se désagrège et s’enfuit pour être moins
que l’ombre d’un regard lancé au hasard
il y a trop d’histoires qui se perdent dans la rue.
inspiré de la galerie de matineb, d’après la photo histoire de rue
Les notes de lumière
musique joyeuse
de notre frénésie de cadeaux
ce désir fou de faire plaisir
cet espoir impossible d’oublier
que la vie n’est qu’un passage
la fête qu’une éphémère épiphanie
un rire au milieu du néant
inspiré de la galerie de martineb, d’après la photo musique
c’est reposant d’être une ombre, léger reflet qui passe sans y penser, j’effleure tout ce qui m’entoure sans jamais provoquer de blessures, les plus inquiets ont peur de moi alors que l’ombre n’est que douceur, juste une impression flottante, parfois sucrée, parfois amère, qui traverse vos vies et quand le soleil n’est plus, je m’évanouis
d’après le photoblog A day in a librarian’s life, inspiré de la photo the swimming shadows
Je me sens vide, tous ces mots déposés sur une page blanche, ces mots enchaînés au monde, le noir a glissé si vite de ma point Bic, j’avais la rage et pourtant tout s’envolait avec légèreté, l’évidence de la méchanceté, je ne voulais pas entrer dans cette spirale, je n’en pouvais plus, je devais tenter ce cri, mettre un peu d’ordre, trouver peut-être ce qui me fait si mal, cette douleur invisible comme une peur idiote d’être un peu plus qu’une silhouette au milieu du bruit et de la fureur, j’ai tracé sur ce cahier des lignes clairs, dessiné un fragment de moi, si seulement je pouvais comprendre avant qu’il ne soit trop tard.
d’après le photoblog A day in a librarian’s life, inspiré de la photo Done
De halo en halo, je marche sans voir une seule ligne d’horizon, je sombre dans ce labyrinthe et le pire est que je ne cherche rien, je marche et j’attends juste le prochain halo de lumière, je n’ai même pas l’espoir de trouver la sortie, de respirer à nouveau à l’air libre, de rencontrer quelqu’un ou qu’il y ait à nouveau un halo de lumière, je marche sans rien voir sans but, je suis de plus en plus fatigué, je tourne peut-être en rond dans ce tunnel noir et sans aucun son, et comme je suis muet, je ne peux même pas vérifier si je vis encore en criant, je suis certain de ne pas rêver, je ne cherche pas à me réveiller, je marche droit devant jusqu’à la fin
La photo At the Batcave vient du Tumblr de Lionel Dujol
Cette fine pellicule blanche ne sait pas cacher les maux de la terre. Toutes les imperfections, les vilenies, les faux semblants mais aussi les beautés, les notes d’espoir et les petits bonheurs brillent d’évidence à celui qui sait regarder.
Arroser ses fleurs et penser aux cadeaux, regarder les gouttes qui en pluie réjouissent les plantes, on dirait presque qu’elles sourient, avec ses feuilles qui se déplient d’aise, arroser et regarder s’écouler les tracas, ceux qu’on avaient eu du mal à oublier sur le chemin du retour, espérer secrètement que l’arroseur de stress sera un jour arroser à son tour.
(série quotidien)
En me promenant le soir
J’écoute les états d’âme
Quand l’océan est trop triste,
J’ouvre le pêne du vent
qui vient le caresser
soit léger comme une plume
soit insistant comme un dune
et quand il cesse de frissonner de larmes
je referme la porte des airs
d’après le blog l’objectiva fotografica, inspirer de la photo El peine de los vientos.
Je regarde cette flamme, elle brille sur mes mots, quelques douleurs mais aussi des phrases qui rient, ces poèmes des jours heureux où je n’attendais plus rien de la vie, je regarde cette flamme et j’attends mes souvenirs, le premier plan est toujours faux, le premier plan efface les sentiments laissant qu’un flou de sensations indicibles, je regarde longtemps sans me laisser hypnotiser et les souvenirs reviennent
d’après le photoblog l’objectiva fotografica, inspiré de la photo Que no s’apagui mai la flame.