Redonner vie à des mots parfois banals ou simples et en faire des étincelles silencieuses que certains apercevront
Mode milanaise
Je suis la madone
cette femme fière
sacrifiée
cette femme triste
inaccessible
beauté transparente
qui n’est que le reflet
de vos désirs
d’après le photoblog Shooting Giraffe, inspiré de la photo Milan fashion
Se gorger d’évasion
Etre ailleurs, du sucre, du citron vert et une lampée de rhum, se gorger d’évasion.
Maladresse
La maladresse est la politesse des timides et la folie des hyperactifs.
l’ivresse des possibles
Dans le vent, l’ivresse des possibles envahit le coeur de sensations oubliées ou nouvelles.
Ecrire c’est arracher
Ecrire c’est arracher des lambeaux de peau à son imagination.
larmes du silence
Le silence a ses larmes
cette pudeur grave des émotions
quand tous les mots glissent sur la joue
le silence a ses joies
cette pudeur aigüe des émotions
quand tous les mots sourient à des banalités
le silence a ses peurs
cette pudeur paniquée des émotions
quand tous les mots crispent la gorge
le silence est une paix
cette pudeur joyeuse des convives
qui n’ont plus besoin des mots
pour s’aimer
Rester dans le soleil – Stay in the sun
Rester dans le soleil
Début de soirée ambiance disco
Les filles bronzaient
les immeubles se reposaient
calme en bord de mer
derniers éclats du soleil avant de se coucher
j’attendais pour ouvrir les yeux
j’attendais la fin de la musique
j’attendais de ne plus supporter
pour crier peut-être
(traduction anglaise / english translation)
Stay in the sun
Beggining of the night, disco mood on
the girls taned
the bulding rested
peace on the seaside
last sun’s chips before sink
I was waiting before open the eyes
I was waiting the end of music
I was waiting not to be able to bear
to scream may be
d’après le blog de Matt Mullenweg, inspiré de la photo mcm_6182
(dernier poème d’une série de 3 / last poem on 3 poems)
Je me sens naufragé permanent
L’océan me manque, je me sens naufragé permanent. A son contact, tout semble essentiel, plus vivant et plus éternel.
Presque le printemps des sens
Le beau temps après l’hiver est la paix des sens, le corps qui revit, les yeux s’élargissent d’horizons chaleureux (ou presque), le cerveau se détend et croque toutes les perles des sensations, laisser aller la sensualité des ses et le calme des ambiances, les passants sont plus légers, les discussions aussi et les lèvres cherchent à se rencontrer.