La fureur de la glace à capter tous les reflets fige le paysage dans une éternité inquiétante.
la déferlante des sourire saisit la foule
quand les jours, de lumière, s’allongent, la déferlante des sourires saisit la foule. La frénésie joyeuse n’est pas loin.
Poème d’air et de nature 3
(…)
effondré sur les fleurs, je me mis à souffler les pétales, j’écrivais mes bleus au ciel, je murmurais mes secrets au pollen, j’hypnotisais les pistils avec mes espoirs, … plus tard je fermais les yeux pour laisser mes mains déchiqueter les nuages avec les phrases du poème, cette ode à l’hésitation entre faire, défaire et ne rien faire,
j’aurais voulu rester là éternellement à me nourrir des rêves passant au loin.
d’après le photoblog Wink, inspiré de la photo Written on the sky
Ne soyez pas fantasque avec la jeune fille
attention messieurs, ne soyez pas fantasque avec la jeune fille aux yeux bourrasques. Elle est fragile.
(spécial dédicace à Frantz)
Poème d’air et de nature 2
(…)
J’écoutais la musique des fleurs, cette fascination qu’elles avaient pour les glissendi étaient étrange, J’ai compris qu’elles refusaient la facilité du vent pour composer des harmonies qui riaient jaunes devant nos vanités, je cherchais mon chemin dans ce labyrinthe sonore, mes mains prenaient la mesure des inquiétudes flottant au fil de la brise, j’avais beau regarder le ciel, il me manquait quelque chose
(…)
d’après le photoblog Wink, inspiré de la photo Lie in the sound
L’habileté des ombres est de disparaitre
L’habileté des ombres est de disparaitre sans s’absenter tout à fait.
refuser la guerre est un combat
refuser la guerre est un combat qui peut user toutes les bonnes volontés
Poème d’air et de nature 1
Ce matin-là, j’ai gonflé des ballons, recherchant un souffle d’air dans ma vie qui tanguait, solitude, j’ai tout fermé dans ma maison, sans laisser de lettres, je n’aimais pas ce beau temps qui aveuglait les hommes d’une stupide ivresse, je me suis promené sans état d’âme, juste chercher des sons autour de soi, d’une main je retenais les ballons attiré par le ciel, de l’autre je caressais les épis de blé, je sentais cette absurde absence de vent quand mes mains ont voulu se rejoindre pour mettre un terme à cette douceur qui gagnait
(…)
d’après le photoblog Wink, inspiré de la photo Rejoicing the hands
quand la journée se passe
quand la journée se passe avec délicatesse, soudain on aime mieux la vie
Le jaune tue
Ce qui nous sépare est infime
Ce bleu impalpable qui fait mal
Ne t’approche pas s’il te plait
avec cette intransigeance jaune
cette parole qui ne fait que blesser
quand elle rentre
d’après le photoblog Filling The Frame, inspiré de la photo // enter