J’ai gratté les couleurs
La photo explosait silencieusement en moi
empreintes d’un réel impossible
fugitifs éclats de trop de joie
d’après le photoblog Filing The Frame, inspiré de la photo Meteorites Rain
île de mots…
J’ai gratté les couleurs
La photo explosait silencieusement en moi
empreintes d’un réel impossible
fugitifs éclats de trop de joie
d’après le photoblog Filing The Frame, inspiré de la photo Meteorites Rain
Une journée faite que d’éclats n’apaise pas les questions.
Quand l’heure est au stress, proclamer une minute de silence pour retrouver ses esprits.
J’ai marché tout droit vers la tempête, le délire des éléments, ma fièvre en noir et blanc effaçait toutes les ombres, derrière moi les sons s’accumulaient comme une menace joyeuse, la clôture ne voulait rien dire, juste une impossibilité de crier de l’autre côté alors que, alors que, alors que, alors que,
comment attendre ce dont on ne sait rien, ne plus laisser peser l’absence de couleurs, rire noir car le jaune manque, savoir attendre le retour d’un visage dans ce paysage sans reflets qui pourrait être un rêve
d’après le photoblog Filling the Frame, inspiré de la photo Alambrado
Lire c’est flotter dans l’apesanteur des mots.
la bataille était tellement sanglante que le brouillard vira au rouge, à chacune de mes pénibles respirations le brin d’herbe encore vert tremblotait, je gravais cette image dans mon coeur flou, pour l’écrire un jour, échappée par-delà de la nuit qui gagnait mon corps
inspiré du Ruben’s photoblog, d’après la photo .untitled sanguine
quand la neige s’évapore, c’est une partie de nos rêves qui s’en vont dans les nuages.
L’imprévu crée une convivialité solidaire, une parenthèse dans le train-train impersonnel du voyage.
Aujourd’hui le vent a soufflé le froid sur nos états d’âme, demain nous marcherons à l’aveuglette dans des chemins dangereux.
Le ciel est le précieux horizon de nos rêveries.