j’avais trop à dire, manquer d’air, les mots se bousculaient ou me manquaient, je n’arrivais pas à faire de photos non plus, tous ces petits riens émouvant qui se cachent sous le flou de mes larmes, quand les mots doux sont inutiles, il me reste à essayer de respirer en suivant les lignes de fuite portées par les arbres, il y a trop de reflets douloureux que j’aimerais oublier, tant d’impossibles à dire que j’efface les photos de l’appareil numérique, les mots écrits sur l’écran de mon ordinateur, ma voix devient trop faible pour être entendue, manque d’air
d’après le billet Rien du blog paumée de Brigetoun