Sur la piste de danse,
les mots tournent, tournent, tournent,
dessinant le vertige
jusqu’à la mort.
(journal des mots n°80 / 11 mai 2012)
île de mots…
Sur la piste de danse,
les mots tournent, tournent, tournent,
dessinant le vertige
jusqu’à la mort.
(journal des mots n°80 / 11 mai 2012)
A la recherche de soi
les mots se raturent
esquissant par trop de creux
un portrait en renoncement.
(journal des mots n°76 / 5 mai 2012)
Les pieds dans le sable
les mots gorgés d’embruns
soupoudrent de souffre
nos rêves bleus.
(journal des mots n°75 / 2 mai 2012)
A l’ombre des pensées en fleurs
les mots frémissent d’aise
sous le jaillissement
d’un poème curieux de la vie.
(journal des mots n°72 / 29 avril 2012)
Apprécier la chaleur
les mots intimes
caresses si profondes
que le corps s’en réjouit.
(journal n°68 / 18 avril 2012)
D’un souffle à l’autre
les mots se sont défaits
et la folie scintille
ne pas rentrer dans son château
(journal des mots n°66 / 15 avril 2012)
Les mots nuage écrivent en blanc
toute l’incertitude d’une âme
qui ne saurait
se réinventer
(journal des mots n°65 / 14 avril 2012)
en clin d’oeil à ma rencontre avec A.C-S
Se réjouir d’entendre
les mots du philosophe
d’évidence
il n’y a pas d’amour malheureux
(journal des mots n°64 / 12 avril 2012)
Avec les beaux jours
les mots tulipes s’ouvrent
à qui sait écouter
derrière les pétales.
(journal des mots n°63 / 10 avril 2012)
Dans la forêt des phrases
les mots sont plein d’inquiétude
quand le point s’absente
il y a trop d’infini.
(journal des mots n°62 / 9 avril 2012)