Doux délire qui strie jusqu’à la pierre
avec une infini lenteur
je perds mes repères
se volatiliser dans l’écho
aucune souffrance
à peine ce petit mal être
qui s’accroche à la mélodie
impossible de saisir
le souffle continu
d’après le morceau Oblivion d’Astor Piazzolla, interprété par Gidon Kremer