Photo du 23 mars 2012

Si notre histoire doit commencer, ce sera ici, aujourd’hui, j’avance déterminé, une certitude inquiète m’étreint, nous sommes loin de Fukushima maintenant, je pense aux mots d’amour que je vais te dire, je pense à toi, ce visage qui m’obsède, cette aura douce et sensuelle qui se dégage de toi, cette voix qui parfois me fait frissonner, ce n’est pas notre premier rendez-vous mais je suis impatient d’être plus que ton ami et ton meilleur confident, j’ai cette faim de toi qui me donne des ailes, mon corps attend de te tenir dans tes bras, la barque glisse sur la peau de l’eau, direction le restaurant, je te caresse déjà, au bord de l’ivresse qui me donne l’illusion d’un paysage en technicolor.

d’après une photo de @endu_ungu, photo du jour le 23 mars 2012 sur Webstagram

sublimes lambeaux de peaux

Dans l’écho flou de mon visage
mes obsessions s’enfuient dans la musique
ma voix danse sur les montagnes russes
les émotions qui s’effondrent
des feuilles mortes à l’abandon
la lumière se détache
des lambeaux de peaux invisibles
le sublime se cache parfois
dans le revers d’un nuage

d’après le morceau Ain’t no Sunshine de Sister Crayon

le temps du passage d’un nuage

Tag Oiseau + UAu détour d’un chemin, tomber amoureux d’un drôle de piaf noir sur pierre, se mettre d’abord à danser devant les passants sans soucis, chanter ensuite une ritournelle si si si joyeuse qu’elle agace et crispe les moroses, dans la rue regarder ses voisins avec l’oeil du piaf et rire parfois au risque de si si si se faire biffer par la police qui aime tant et si que tout soit lisse et triste, à force de changer de mur pour changer de paysage réussir à trouver le ramage qui aime mon plumage, ne plus bouger et changer de disque pour un contre-U si si si surprenant mais tellement rond que beaucoup zappe et ceux qui l’entendent dansent en U et gardent le visage si si si heureux le temps du passage d’un nuage