Electre prépare pour les semaines qui viennent une nouvelle offre pour les bibliothèques: les notices seront gratuites en échange de publicités qui seront insérées à l’intérieur. Ce qui veut dire que vous devrez accepter d’afficher des liens voir des textes commerciaux dans vos OPAC ou dans vos portails internet. Electre assure qu’il n’y aura que des publicités concernant le domaine culturel. Les offres payantes continueront d’exister pour ceux qui ne voudront pas de publicité et seront enrichis de nombreuses manières afin de satisfaire à des besoins d’OPAC 2.0.
Electre tente ainsi de conforter sa place de leader face aux offre de ses concurrents. Comment pensez-vous qu’Amazon, Zébris et Moccam en ligne vont réagir?
<Mise à jour du 2 avril> Ce billet est un authentique poisson d’avril.
Commentaires
18 réponses à “Electre.com gratuit mais financé par la publicité”
A mon avis, Moccam-en-ligne va devenir payant mais en contrepartie, on pourra y jouer au poker. Quant à Amazon, une fois qu’ils auront recruté le bibiobsédé, ils s’empresseront d’ouvir une « cage aux libraires »..
La question n’est pas de savoir comment « vont réagir » les concurrents, mais si les bibliothèques – c’est-à-dire celles et ceux qui les dirigent – vont consentir ou non à la loi des marchands. Et à subir (ou dénoncer) l’impérialisme de la publicité.
Nul doute que pour ceux dont l’impératif est de « vivre avec son temps » (suivez mon regard), il s’agit là d’une aubaine à ne pas rater. Va-t-on assister, comme à l’époque des soldes, à l’indigne ruée des bibliothèques vers l’offre alléchante ?
Aimable
Cher Aimable, c’est un plaisir de vous avoir hameçonné avec mon petit poisson d’avril. Je constate que vous êtes prompt à nous servir votre rhétorique stéréotypée quelque soit le contenu que l’on pourrait mettre en linge. Ceci sera donc votre dernière intervention sur mon blog et je vous invite à ouvrir le votre pour y exprimer toutes vos idées et votre passion. A bon entendeur!
Nice fish !
@XG
Vous auriez tort d’interdire la parole à qui que ce soit, Xavier. Cela vous regarde mais on pourrait vous poser cette question : avez-vous décidé de ne recevoir, en guise de contributions à vos billets, que des approbations ou des réponses plates ? (Avouez que c’est souvent le cas.)
Quant au message en question : je n’y vois pas la « rhétorique stéréotypée » que vous dénoncez. Mais cela est sans doute affaire de jugement.
Enfin, Etes-vous bien sûr d’avoir « hameçonné » qui que ce soit ? Ce qui frappe dans votre poisson d’avril, ce n’est pas le caractère fantaisiste du scoop, mais à l’inverse sa probabilité. C’est sans doute cela qui a fait réagir votre interlocuteur.
Floréal
@floréal: Le propre d’un bon poisson d’avril est d’être suffisamment crédible pour susciter au moins le doute voir l’adhésion sinon c’est juste une plaisanterie entre amis éventée en quelques secondes.
Aimable n’en est pas à son premier commentaire sur mon blog, lisez ici. La rhétorique est limpide: critique à l’emporte pièce visant à créer une polémique simpliste sur le thème « tous vendus au grand capital » et une dose de sous-entendus visant là aussi à hameçoner son interlocuteur pour lui donner envie d’en savoir plus. C’est le genre de tactique que l’on emploie dans des réunions politiques… Sur internet, on parle de troll, c’est à dire une attitude visant à créer une polémique juste pour polluer le forum dans lequel on intervient.
Aimable est tout à fait libre de prendre la parole en créant son propre blog comme je l’y invite. Je suis prêt à la discussion et au débat sous réserve d’éviter l’invective et le dénigrement d’autrui. Dans ce blog c’est ma liberté d’édicter ses règles de fonctionnement et je n’oblige personne à me lire.
@XG
Le viens de lire le billet et les commentaires que vous me signalez. De mon point de vue (et dans le cas précis que vous pointez), le commentaire incriminé est le seul intéressant : le style est rude mais le propos permet de penser autrement (et, peut-être, de manière plus pertinente), la question que vous posiez. S’arrêter au style, c’est rater quelque chose.
Cela me permet de rebondir sur votre dernière assertion. On peut considérer qu’en effet, c’est votre liberté d’édicter des règles de fonctionnement. On peut aussi considérer qu’à partir du moment où vous créez un espace public de discussion, vous autorisez tout un chacun à intervenir à son gré (sinon, pourquoi ne pas créer une liste fermée, un club de « chat » privé, comme certains le font ?). Bien sûr, il y a des règles de bienséance, de courtoisie que chaque participant doit respecter. Mais il faut être optimiste et tabler sur la capacité qu’a tout homme de s’imposer à lui-même des limites.
Aussi, j’ai l’impression qu’on fait un peu trop facilement passer les contradicteurs virulents pour des gens irrespectueux – lors même qu’ils ne font qu’appuyer là où ça fait mal (tout le monde préfère être brossé dans le sens du poil ; mais qu’est-ce qu’apporte un échange dans lequel on lit : « Ton billet est génial. Merci » ? Rien ). Lorsque vous décidez d’interdire ce qui vous déplaît, vous vous transformez en censeur, cela avec bonne conscience, c’est-à-dire en toute inconscience de ce qui motive votre décision. D’autres créateurs de blogs ont compris cela : ils publient tous les messages qui leur parviennent même lorsqu’ils leur déplaisent ou qu’ils les agressent. Voilà des hommes libres !
Floréal
@floréal: aaah! Nous voilà typiquement dans un troll. Pour moi, la manière de s’exprimer est aussi importante que ce que l’on dit. Et ce n’est pas uniquement la provocation qui me gêne mais c’est une façon d’insinuer ses idées que me gêne. Aimable intervient aussi sur d’autres blogs que le mien avec la même attaque contre la supposée dérive libérale des bibliothèques que nous véhiculerions tous… Cette approche systématique me pose aussi question. Je doute qu’il soit capable de changer d’avis, lui… même dans une discussion mais je me trompe peut-être. C’est pourquoi un blog conviendrait mieux à sa vision du monde.
Le propre du trolleur est de ne pas connaitre ses limites puisqu’il va joyeusement de blogs en blogs avec le même discours et le me souhait de déstabiliser sa cible. Je vous trouve bien optimiste sur la capacité de certains à s’imposer leurs propres limites.
J’attends de voir les prochaines interventions d’Aimable/Robert/… autre pseudo pour me prononcer définitivement.
Bon, on ne me demande pas mon avis mais je le donne, je pense aussi que tu aurais tort de couper la chique à Aimable.
Chacun va créer son petit blog de son côté, et on arrêtera de discuter, de s’engueuler, voire de s’invectiver. On sera tous potes, quoi… Ce qui est vrai et en même temps tout à fait problématique.
Enfin, je dis ça… charbonnier.e est maître.sse. chez lui.elle.
Bonjour,
Je trouverais dommage, moi aussi, que les commentaires d’Aimable, ou de n’importe qui d’autre qui viennent ici débattre ou exposer et défendre un point de vue professionnel, soient bannis.
Certes tu es libre d’édicter les règles d’usage de ton blog, mais à mes yeux, et je suis un assidus de nombres de forums, ce comm n’est pas vraiment un troll.
Certes, un peu de réflexion et de recul n’auraient pas nuit et auraient permis à Aimable de vérifier la date…
Mais le fond du propos, même si lapidaire, est plutôt juste, ou peut au moins susciter le débat…
Parce que, lisant ce billet le 08 avril (oui oui, j’ai du retard), il m’a fallu un petit moment pour penser au poisson d’avril, tant cette hypothèse est plausible.
Et si nos fournisseurs (partenaires ?) lançaient ce type de produit, je ne suis pas certain que tout le monde y pense à 2 fois avant de se jeter tête baissée dans le panneau.
Thierry
@e_ther: je ne réagis pas seulement à ce message d’Aimable mais aussi à celui concernant un précédent billet (Musique et bibliothèque définitivement incompatibles) et à d’autres interventions de sa part sur d’autres blogs.
J’entends bien les différents arguments exprimés. J’attends donc ses prochaines interventions (et ce quelque soit son pseudonyme) pour décider de ma position définitive. Faisons donc le pari qu’il soit non seulement capable d’être clair (sans sous-entendus, cf. « suivez mon regard »), et argumenté dans son propos même s’il est un peu polémique mais aussi de quitter une rhétorique caricaturale.
J’ajoute que je suis prêt à débattre avec quelqu’un capable d’entendre les arguments de l’autre et de changer de point de vue le cas échéant comme je viens de le faire. A voir.
Aimable : le retour.
@tous : Salut et fraternité ! Ca fait du bien de constater que l’intelligence et le discernement n’ont pas déserté les consciences. Pour un peu, je serais enclin à réviser mon jugement sur la « gens » des bibliothécaires, tribu gangrenée par le conformisme libéral et la tyrannie de la bonne conscience. Mais rassurez-vous, je n’en suis pas encore là.
@XG : Vous êtes évidemment maître de la situation (ah, jouir du pouvoir !). Sachez quand même ceci : j’interviens en effet sur d’autres blogs. Certains chefs de blogs m’ont censuré (Calenge, Tacheau). AUCUN des messages passés à la trappe n’était insultant (Calenge, lui, a traité de « crétin » un autre blogueur – mais un chef, ça peut tout se permettre, hein ?). Par contre, ils interpellaient directement les auteurs, parfois de manière agressive, parfois avec ironie (jamais je ne procède par « sous-entendu », XG – c’est d’ailleurs pour cela qu’on m’écarte). Seuls un bibliothécaire belge et D. Lahary diffusent systématiquement mes interventions, qu’elles leur plaisent ou non (est-il utile de préciser qu’elles ne plaisent jamais ?). Voilà des gens qui ont compris ce qu’est un échange. Les autres mendient l’approbation et les acclamations. Ils faut les plaindre.
Cela dit, la question se pose : que faire lorsqu’on reçoit un message déplaisant ? A mon sens,faire la part des choses : entre un contenu avec lequel on n’est pas d’accord et une intervention qui blesse (intentionnellement ou non). Le premier DOIT passer parce qu’il peut nourrir le débat) ; la seconde DOIT être sanctionnée, mais avant tout par une demande d’explication. Sachez-le, XG : Aimable a le sang qui bout (non pas l’inverse) mais n’a aucune réticence à s’excuser lorsqu’il réalise qu’il a pu offenser quelqu’un.
Hasta luego.
Aimable
@aimable: dont acte. Continuons le débat. Je ne doute pas qu’un prochain billet en préparation sur la place de l’usager en bibliothèque pourra susciter un vif échange entre nous.
La police politique nous informe qu’un petit rigolo utilise plusieurs pseudos différents au sein d’un même échange de commentaires.
@XG
Vous n’aimez pas les propos allusifs, XG. Mais vous publiez celui de « un fan », passablement retors. Il est vrai qu’il se dit de la police politique…
@un fan. « plusieurs pseudos différents » : « plusieurs pseudos » ou encore « des pseudos » étaient suffisants. C’est comme ça avec la police : elle voit toujours le vice chez les autres.
Aimable
Je dois être bête, mais je ne comprends pas comment le « fan » en question peut savoir qu’un « petit rigolo » utilise plusieurs pseudos. A-t-il connaissance des adresses IP ? A-t-il fait une analyse de texte ?
@MxSz: je ne sais pas comment Un fan sait mais en vérifiant, il a raison. Aimable et Floréal sont une seule et même adresse IP. J’avoue ne pas avoir fait attention.
Analyse de texte. Seul Bruno peut écrire des bêtises comme ça :
« D’autres créateurs de blogs ont compris cela : ils publient tous les messages qui leur parviennent même lorsqu’ils leur déplaisent ou qu’ils les agressent. Voilà des hommes libres ! »