Préserver la planète et prendre soin de nous implique de réduire tous nos impacts sur l’environnement et de se soucier de l’équité sociale.
Thimothée Parrique explique en détail dans son essai Ralentir ou périr que la croissance n’éradique plus la pauvreté, ne réduit plus les inégalités, ne diminue plus le chômage, n’est pas nécessaire pour financer les budgets publics, et a perdu toute corrélation avec la qualité de vie.
La « théorie du donut » de Kate Raworth donne une bonne représentation visuelle de la manière dont il faut penser notre rapport à la planète: il faut ramener tout ce qui dépasse en rouge dans la zone verte.
Ce schéma du donut permet, à mon sens d’avoir une vision claire des enjeux sociaux, économiques et politiques en lien avec la transition écologique.
“Entre un plancher social qui protège contre les privations humaines critiques et un plafond environnemental qui permet d’éviter le dépassement des seuils naturels critiques, on trouve un espace sûr et juste pour l’humanité – qui a la forme d’un donut (ou, si vous préférez, un pneu, un bagel ou une bouée). Il s’agit de l’espace dans lequel tant le bien-être humain que le bien-être planétaire sont assurés et leur interdépendance respectée.”
Pour aller plus loin, vous pouvez lire ici une présentation synthétique de cette théorie par l’ONG Oxfam.
La décroissance n’est pas un gros mot mais une étape nécessaire pour inverser notre tendance actuelle à détruire la planète à cause d’une croissance à tout prix avant d’adopter un modèle économique capable d’allier préservation de l’environnement et satisfaction des besoins essentiels.
Et si comme le dis si bien l’économiste dans une interview sur BonPote:
« On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste ».
Ralentir plutôt qu’accélérer sans cesse.
Transmettez, débattez de cette approche autour de vous et lisez le livre de Thimothé Parrique !
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